MARIE MAERTENS
( journalist, art critic, independent curator )
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Odyssées urbaines 

Du 08 juin au 08 juillet 2023

La Chaufferie – Fondation Fiminco

 

Avec Rosario Aninat, Marielle Chabal, Sarri Elfaitouri, Eva Garcia, Timo Herst, Konstantinohs Kyriakopoulos, Livia Melzi, Antonio Menchen, Daniel Nicolaevsky Maria, Angyvir Padilla, Yoel Pytowski, Chloé Royer.

Odyssées urbaines

Presque tous sont venus de pays ou d’univers différents et, après avoir partagé leur quotidien ou leur atelier durant plusieurs mois, les douze résidents de la Fondation Fiminco se retrouvent pour un dernier dialogue commun au sein de la Chaufferie. Espace industriel imposant et fascinant à la fois, le lieu se développe sur plusieurs étages, accueillant les pérégrinations intérieures ou extérieures qui se sont nourries en chacun d’eux. Dans un premier temps, les artistes sont arrivés au cœur de ce quartier de Romainville, que beaucoup n’avaient jamais fréquenté, dont l’architecture mouvante, en construction et déconstruction permanente pourrait être regardée comme un organisme vivant, empli de perspectives, tout en revêtant quelque chose de carnivore… Au sein des ateliers, il y eut ensuite une période de découvertes et de rencontres, d’appropriation d’un environnement, de discussions sur les mémoires collectives, qui comblent parfois les déracinements. Comme il y aura à la fin de cette résidence une sorte d’arrachement à ce qui vous devient proche par la répétition des trajets, des observations ou des gestes journaliers. Odyssées urbaines retracent une partie de ces parcours, afin de percevoir comment l’individuel a-t-il pu se marier au collectif durant près d’un an, comment une forme de métamorphose s’est-elle engendrée, en prenant place dans un bâtiment appréhendé lui aussi tel un être vivant. De ses soubassements s’érigent les notions de profondeurs et d’origines, de son niveau d’accueil naît une réflexion factuelle sur une forme d’autorité, jusqu’à s’élever vers des perspectives plus futuristes ou expérimentales…

Marie Maertens -

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In this world, I’m a stranger

du 17/11 au 31/01 2023

Alors que des équipes de spécialistes enquêtent aujourd’hui officiellement sur les Ovni… l’on constate que l’attrait du ciel, du cosmos, donc de l’ailleurs, fascine nombre d’artistes. Que le sujet soit vu de manière scientifique et plus réaliste ou poétique et très onirique, il est source de développements infinis et de notre positionnement face au monde.


Un Ovni… tel serait le premier qualificatif que l’on donnerait au Voyage dans la lune, réalisé par Georges Méliès… en 1902. Considéré comme le premier film de science-fiction, muet et réalisé par les effets spéciaux et animations propres à l’époque, il raconte l’histoire de six astronautes qui partent découvrir la lune grâce à l’invention d’un certain professeur Barbenfouillis… La version restaurée de 2010, colorisée et enrichie de la musique du groupe Air est totalement fascinante, non seulement quand l’on songe à sa date de réalisation, mais aussi au fait que les interrogations sur l’astre lunaire ou plus globalement l’univers n’ont pas tellement changé quelques 120 ans plus tard. Quelle est la surface d’une autre planète et comment pourrait-on s’y installer ? Est-elle peuplée d’extraterrestres et serait-il possible de cohabiter avec eux ? Quel regard porter sur un lever de terre ?… Le court-métrage se terminant par de joyeux pas de danse exécutés lors d’un banquet donné en l’honneur des scientifiques, qui ont d’ailleurs ramené dans leur fusée de carton un habitant du troisième type…
Dans le cadre de la démarche d’Hiflow, sensible aux questions écologiques et environnementales depuis ses débuts, et dans une forme de prolongement de l’exposition Embrasser des espaces infinis, que j’avais curatée en 2020, ce nouvel opus propose de prendre de la hauteur et de s’élever vers un ailleurs. In this world, I’m a stranger est ainsi une réflexion métaphorique et parfois réelle sur l’état de la terre, avant de regarder vers le ciel. Car l’idée du cosmos fascine nombre d’artistes, tout autant en termes scientifiques qu’oniriques. S’inscrivant dans la poursuite d’un courant sur l’archéologie du futur ou l’analyse prospective des traces que les hommes donneraient à voir dans le monde de demain, les seize plasticiens présentés ici peuvent suivre les enquêtes de la NASA, se rendre sur des lieux d’observation privilégiés ou étudier la cosmologie dans les livres. Ils vont suivre des faits physiques ou juste s’en inspirer comme source potentielle à des interprétions infinies, pouvant également explorer les phénomènes d’évolution de la lumière et donc de la perception, recouvrant la définition de l’art et de son histoire en général. Ce sujet se positionne dans une atemporalité totale, de la création de notre univers, aux propositions, parfois les plus loufoques, de certains milliardaires américains. Il rejoint l’actualité par la nécessité, peut-être réelle, de devoir quitter un jour notre planète, tout en continuant à observer, comme des enfants émerveillés, la sphère céleste, quel qu’en soit le point de vue…


Marie Maertens, Novembre 2022 


Avec les artistes :
Julien Audebert – Mustapha Azerual – Tiki Bordin – Caroline Corbasson et Andrea Montano – Julien Discrit – Félicie d’Estienne d’Orves – Mounir Fatmi – Laurent Grasso – Cyrielle Gulacsy – Alexandre Joly – Joseph Obanubi – Evariste Richer – Pia Rondé & Fabien Saleil – Evelyn Vonesch

 

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Power Flower

du 17 juin au 3 septembre 2022

Dans le cadre de la Biennale des arts de Nice, Fleurs !

Le 109  - La Station - Nice

 

Commissariat Marie Maertens & Cédric Teisseire


Avec les artistes Davide Balula, Rina Banerjee, Erica Baum, Jean-Baptiste Bernadet, Andrea Blum, Robert Brambora, Julien Carreyn, Srijon Chowdhury, Morgan Courtois, Johan Creten, Julie Curtiss, Mimosa Echard, Samuel Fasse, Gregory Forstner, Piero Gilardi, Camille Henrot, Ittah Yoda, Rachel de Joode, Bharti Kher, Kapwani Kiwanga, Natacha Lesueur, Michèle Magema, Tony Matelli, Ad Minoliti, Jean-Luc Moulène, Chalisée Naamani, Frédéric Nakache, Daniel Otero Torres, Autumn Ramsey, Julie Réal, Caio Reisewitz, Antoine Renard, Loup Sarion, José Maria Sicilia, Moffat Takadiwa, Diana Thater, Solange Triger, Kees Visser, Agnès Vitani, Letha Wilson, Junko Yamasaki


Dès la Grèce antique, fresques ou frises de fleurs ont séduit les spectateurs et le motif s’est même imposé bien avant celui du paysage, accompagné de la notion du sublime au XVIIIe siècle. Dans l’histoire de l’art, la fleur a très tôt été porteuse de symboles et d’attributs de saints ou de divers jardins d’Eden, quand les tableaux hollandais lui assignaient autant un rôle de représentation de l’opulence, qu’un témoignage de la fragilité et la finitude de la vie.

Aujourd’hui encore, les plasticiens sont loin de la considérer tel un simple objet décoratif. Comme le montrent la quarantaine d’artistes de Power Flower, dont certains vont réaliser des oeuvres spécialement pour le 109, la fleur accompagne les sujets qui nourrissent aujourd’hui le champs de l’art contemporain, mais aussi les débats sociétaux ou environnementaux. Ainsi, la fleur s’affiche comme outil féministe ou politique, sa forme ayant une connotation sexuelle assumée. Admirée par ailleurs dans son contexte naturel ou urbain, la fleur interroge la modernité et l’avancée écologique, tout en étant une projection vers un monde prospectif ou futuriste.

De la racine au faîte, elle s’élève et crée le lien entre le passé et l’avenir, particulièrement si l’on songe à la transformation de son état de bourgeon à la fanaison. Dans l’art contemporain, elle est tout autant intellectuelle qu’elle réfère aux différents sens et ne dit-on pas que l’odorat demeure celui s’inscrivant le plus durablement dans la mémoire ? La fleur symbolise ainsi la métamorphose et l’évolution du vivant, affichant une forme de prise de pouvoir, bien qu’elle soit douce, subtile, inframince, parfois proche de l’invisible… mais toujours très enivrante.

Avec la précieuse collaboration des galeries Andréhn-Schiptjenko, Bendana-Pinel, Ciaccia Levi, Crèvecoeur, Chantal Crousel, Frank Elbaz, Christophe Gaillard, Hussenot, In Situ-fabienne leclerc, Irène Laub, Kamel Mennour, Mor Charpentier, Nathalie Obadia, Emmanuel Perrotin, Jerôme Poggi, Berthold Pott, Almine Rech, Michel Rein, Sans Titre (2016), Semiose, Eva Vautier, White Cube

 

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Embrasser des Espaces Infinis

du 30 septembre au 30 novembre 2020

HiFlow - Genève - Suisse

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AMERICAN WOMEN
The Infinite Journey

La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach
Rue Veydt, 15
1060 Brussels . Belgium

www.prvbgallery.com

Opening : Wednesday 08th January 2020, from 5pm to 8pm

Exhibition
: from 09th January to 21th March, 2020

Press Release : En / Fr

 

 

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The Surface of the East Coast 
From Nice to New York

Openings Tuesday June 19 :

Emmanuel Barbault Gallery

Visible Reality : June 19 – July 31

Louis Cane / Gedi Sibony

Turn Gallery

Feel Materiality : June 19 – July 31

Justin Adian / André-Pierre Arnal/ Sarah Braman/ Claude Viallat

 

Brunch Saturday June 30 :

Josée Bienvenu Gallery

Radical Poetry : June 26- July 31

Mark Barrow & Sarah Parke / Marc Devade / Noël Dolla / Adam Henry /
Lucas Knipscher / Claude Viallat



Opening Tuesday July 3 :

OSMOS Address

Supports/Surfaces Then/Now : July 3 - September 4
Anna Betbeze / Patrick Saytour



Opening Thursday July 12 :

Ceysson & Bénétière

Différance : July 12 – September 30 (closed in August)

Joe Bradley / Pierre Buraglio/ Louis Cane/ Erik Lindman /
Sam Moyer / Jean-Pierre Pincemin



Performance Friday July 13, 7 PM

The Chimney

Sonic Painting, with Adam Henry

 

 

 

The Surface of the East Coast 
From Nice to New York

June 23th – October 15th 2017

LE 109 – 89 Route de Turin, 06 300 Nice

The surface of the East Coast – From Nice to New York aims to establish a dialogue between two different countries and generations, by showing how they can echo, feed on each other, and today tackle new formal issues and trains of thought.


On a proposal by Marie Maertens, independent curator

Edition of a bilingual catalog (French/English)

 

 

Supports/Surfaces: Painting as an act in itself

Supports/Surface is an artistic movement born at the end of the 1960’s. One of their starting point is a 1969 exhibition, Questioning Painting (La Peinture en question) in which some artists, including Claude Viallat, Louis Cane, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Marc Devade, Patrick Saytour and Bernard Pagès, almost every one of them coming from the South of France, proclaimed: “The object of painting is the painting itself, and the exhibited paintings only relate to themselves. They don’t appeal elsewhere”. In 1970, they officially present the Supports/Surfaces group at the ARC – Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. In opposition with the creations of their time, the artists called upon the lack of lyricism and of the depth of expression. Willing to return to the work’s basics, they focus on the canvas and the frame, leaving them blank of any representation. Standing against the idea of the “bourgeois” painting hanged on the wall, in line with the post-May 1968 era, their works fit closely with the space itself, from floor to ceiling. The group interrogated the notions of deconstruction and reconstruction, going along with the queries about society. Even if the group was short-lived and the artists continued to explore their own path, their research and the emphasis on experience have made their mark, as much as on their time than of the painting characterization.

New York, XXth century: back to the basics

In New York, from 2010, artists evolving in a completely different artistic, geographic, politic and economic context, started, in turn, to dismantle the canvas to reconstruct it. At the beginning, they don’t necessarily know the Supports/Surfaces artists, who had not been exhibited a lot so far, but tend to pertain more to Franck Stella, Ad Reinhardt, Minimalism or the Bauhaus – if one should seek historical references. Yet, it’s fascinating to note the formal similarities between their works. Again, the same researches on the frame, dismantled or reconstructed, or more generally the medium, go with the ones about the place of the painting in the room. The material in itself, often “poor” or reused, is placed once again at the core of their work, sometimes tied with the concept of craftsmanship. The canvas can now become horizontal, or woven. The hierarchy of the medium is threatened, it is put on an equal footing as their researches that can even be integrated to their works in the architecture or the environment. Today, as some Supports/Surfaces exhibitions took place in the US, and especially in New York, a bound started to appear and a new discussion began between some of the artists.

 

The curator

Journalist, art critic, and curator Marie Maertens graduated in art history. She is the author of Collect Video and Digital Art (Collectionner l’art video et digital, Presses du Réel, 2015). She has been the curator of “WANI” (2011) at the Ricard Foundation, “Desdemone, between desire and despair” (“Desdémone, entre désir et désespoir”, 2015) at the Institut du Monde Arabe, « Spirit Your Mind » (2015) at Free Spirits, Miami, “The B-side of performance” (« La Face B de la Performance », 2015) at MAC/VAL and “The fourth sex”(« Le Quatrième sexe », January-February 2016), at the Cœur- Paris.

 

 

 

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Le quatrième sexe 
Indéfinition des genres, réaffirmation des plaisirs

 
Du 27 janvier au 25 février 2017

Le Cœur
83 rue de Turenne, 75003 Paris


En janvier 2017, Le Cœur invite Marie Maertens à assurer le commissariat de son exposition anniversaire. Après Only Lovers curatée par Timothée Chaillou en février 2016, le ton est donné avec Le Quatrième Sexe ! Pied de nez à la Saint- Valentin, l’exposition, rendez-vous annuel du Cœur, réunit un grand nombre d’artistes sur des propositions inédites à des prix variés et accessibles. Un parti pris en accord avec la mission que s’est fixé le Cœur de décloisonner l’espace d’exposition traditionnel, d’en déplacer les limites et de proposer aux artistes de nouveaux territoires d’expressions et de rester accessible à l’acquisition.


Indéfinition des genres, réaffirmation des plaisirs

En 1949, paraît Le Deuxième Sexe qui s’impose pour plusieurs générations comme l’essai existentialiste et féministe par excellence. Premier de cette ampleur en France, il permet à Simone de Beauvoir de décrire la condition de la femme, à la manière rigoureuse d’un sociologue. Séquencée en différents chapitres, la densité de ces deux tomes débute par Les Faits et les Mythes (avec des données biologiques, historiques et psychanalytiques) pour s’achever sur une réflexion consacrée à la Femme indépendante, après avoir évoqué la jeune fille, l’initiation sexuelle, la mère ou la prostituée… Ce texte révolutionnaire choque à l’époque et fait notamment clamer à François Mauriac, l’un des collaborateurs des Temps Modernes, la revue fondée par le couple Jean-Paul Sartre/Simone de Beauvoir, « Je sais tout sur le vagin de votre patronne »… C’est au moment où elle vit un amour passionnel avec le romancier Nelson Algren que la philosophe décide de rédiger cet ouvrage, notamment après s’en être entretenue dans la liberté « d’écarts » assumée avec son mari et que ce dernier lui réponde qu’elle n’a pas été élevée comme un petit garçon… Depuis plus de 60 ans, Le Deuxième Sexe anime les débats, notamment sur les questions d’identité sexuelle, que Simone de Beauvoir dénie, en affirmant un idéal égalitaire, qui est allé jusqu’à nier le corps féminin et la nature-même de son sujet d’étude pour le rendre semblable à celui de l’homme.

En 1961, naît le projet du Quatrième sexe, qui sera repris en main par le réalisateur et producteur José Bénazéraf. Ce film n’a pas marqué l’histoire du 7ème art, mais le résumé en est assez amusant. Comme on peut le lire dans le Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, de Christophe Bier, l’héritière d’un milliardaire américain, entretient à Paris une bande de jeunes filles équivoques… « La belle insolente, qu’on croit lesbienne, tombe éperdument amoureuse de Michel, un jeune peintre désargenté qui lui résiste. Malheureuse, elle abandonne ses mœurs rebelles pour conquérir Michel, tandis que Caroline, la sœur de celui-ci, arrivée de Province, aime Paul, un ami de son frère. » Tout un programme…

Mais si la découverte de ce film s’est faite après le choix du titre de l’exposition présentée au Cœur, il s’inscrit parfaitement dans ce flou des genres et des identifications. Car à l’inverse de se reconnaître dans des carcans déterminés et une sexualité trop cloisonnée, une nouvelle génération d’artistes s’ébroue totalement dans le manque de catégorisation. L’analogie pourrait même en avoir été donnée par Jeffrey Eugenides, dans son roman Middlesexparu en 2002 et qui parle de pseudohermaphrodisme, entraînant les organes génitaux d’un sexe à ressembler fortement à ceux de l’autre, ou comment être intersexué… « J’ai eu deux naissances (fait-il dire à son héros/héroïne en guise de préambule). D’abord comme petite fille, à Detroit, par une journée exceptionnellement claire du mois de janvier 1960, puis comme adolescent, au service des urgences d’un hôpital proche de Petoskey, Michigan, en août 1974. »

Plus d’un siècle après la naissance de Simone de Beauvoir, ceux qui ont bénéficié des révolutions sexuelles, féministes, identitaires ou de respect évident des droits des homosexuels, ne camouflent guère leur plaisir érotique ou égotique et se dévoilent dans la jouissance d’exécution de leur art : sculptures haptiques, peintures ou vidéos matiéristes, révélations plus directes du médium photographique ou du dessin, réappropriations des fétichismes… Au-delà des études sur les « Gender issues », développées depuis plusieurs années, ils réaffirment une liberté sexuelle qui frôlerait avec un esprit 70’s, sans renouer avec la tradition des luttes salutaires. Cette génération mixe autant les médiums qu’une attitude décomplexée face à la représentation de soi ou des autres et réinvente les codes du Romantisme. Ce nouveau sexe, le quatrième, apparaît comme étant plus hédoniste que théorique, inaugurant un nouveau postulat d’affranchissement.

Marie Maertens, Janvier 2017


Marie Maertens est journaliste, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante. Elle est l’auteur de Collectionner l’art vidéo et digital, paru en 2015 au Presses du Réel. Dernièrement, elle a organisé les expositions, La phase B de la performance (MAC/VAL), Spirit your mind (durant Art Basel Miami 2015) et Desdémone, entre désir et désespoir (Institut du Monde Arabe). Elle prépare pour l’été 2017, The Surface of the East Coast, aux Abattoirs de Nice.

Avec la participation de 29 artistes :
Iván Argote, Michael Bailey-Gates, Pauline Bastard, Genesis Belanger, Julie Béna, Julien Carreyn, Bastien Cosson, Julie Curtiss, Cyril Debon, Charles Derenne, Elsa & Johanna (Elsa Parra et Johanna Benaïnous), Cédric Fargues, Julien Langendorff, Rafaela Lopez, Marianne Maric, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Nelson Pernisco, Frank Perrin, Laure Prouvost, Janneke Raaphorst, Rose Salane, Loup Sarion, Lisa Signorini, Emily Mae Smith, Apolonia Sokol, Jean-Luc Verna, Sara de la Villejegu, We Are The Painters et Chloe Wise.